Comme chez les humains, la vaccination permet, avec une simple injection, d’éviter aux chats d’être infectés par certains virus ou bactéries potentiellement mortels.
Chez le chat, le vaccin annuel classique protège contre :
- le coryza: 2 virus qui infectent la bouche, le nez et les poumons, un peu comme notre rhume ou notre grippe,
- le typhus: qui provoque une gastro entérite et détruit les globules blancs,
- la chlamydiose: qui attaque l’œil et entraine des sur-infections pouvant aller jusqu’à la perte de cet organe,
- la leucose: sorte de sida, heureusement sans rapport avec celui de l’homme, mais avec le même genre d’effets : contamination par d’autres maladies ou anémie catastrophique, toutes deux incurables,
- la rage: qui détruit le cerveau et est très dangereuse pour l’homme, elle n’existe plus en France mais peut être importée.
La plupart de ces maladies sont présentes dans un environnement surchargé de chats : pension, refuge, exposition, mais aussi maison avec plus de 4 ou 5 individus. Le chat est un animal territorial vivant presque seul et pour lequel la nature n’a pas prévu une immunité compatible avec la vie en collectivité.
Une visite annuelle suffit pour épargner ces risques à votre compagnon. Chez le chat, la fragilité des reins nécessite un bilan sénior dès 8/9 ans : c’est l’occasion de le faire.
Pensez à ce « rendez-vous conseil » avec votre vétérinaire.
Docteur Sylvain MOGGIA
Ancien interne de l’Ecole Vétérinaire de Maisons-Alfort